En collaboration avec l’agence Publicis Dialog, nous avons travaillé sur une campagne à destination des femmes victimes de violences conjugales. Tout s’est très vite enchaîné. Découvrez les coulisses de cette belle collaboration.

Pas un instant à perdre : voici la campagne.

 violences conjugalesviolences conjugales psychologiques

→  Voir tous les visuels

Un appartement, une femme qui s’excuse et l’on découvre, en portant les yeux vers l’objet évoqué, une main ou un pied d’homme : le mari violent. Pas de visage tuméfié, pas de larmes ou de pathos, mais une phrase que l’on a tous un jour entendue et peut-être même prononcée : « Je me suis juste pris la poignée de porte. » « Désolée, j’ai encore un empêchement ».

En voyant ces visuels, nous souhaitons que les femmes victimes se reconnaissent ou se posent des questions, qu’elles sachent que les bénévoles de notre association sont là pour les recevoir anonymement et pour discuter avec elles de ce qu’elles vivent. Un rendez-vous n’engage à rien, mais il permet de faire le point, de se sentir écoutée, de rompre le silence… sans conséquence. Il donne du courage.

Nous aimerions aussi que la campagne alerte l’entourage qui pourra alors se renseigner sur notre site Internet pour savoir quoi dire et quoi faire face à une amie, une collègue, une sœur violentée.

Enfin, il était important pour nous de dénoncer les violences psychologiques trop souvent passées sous silence ou considérées comme mineures alors qu’elles détruisent lentement mais sûrement.

Dans les coulisses

Dès le premier rendez-vous, les créatifs nous ont présenté des esquisses de la campagne dénonçant les violences physiques au sein du couple. Leurs propositions nous ont immédiatement plu : elles étaient modernes, épurées, efficaces et correspondaient bien au quotidien des femmes.

Nous voulions en revanche traiter également des violences psychologiques bien plus difficiles à exprimer, mais si présentes et éprouvantes. Aussitôt dit, aussitôt fait : le visuel du portemanteau était né.

Nous avons ensuite pu assister aux shootings, rencontrer les équipes, le photographe anglais Jason Hindley et nous rendre compte que l’expression « le diable se cache dans les détails » n’est pas un vain mot.

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Nombreux sont les salariés de Publicis Dialog qui ont participé à cette aventure : les commerciaux à la recherche de parutions, les volontaires prêtant leurs appartements, leurs vêtements, leur cadre photo et même posant dans des postures rocambolesques pour faire apparaître un pied ou une main.

Un grand merci à Jason Hindley et à cette équipe formidable qui nous a écoutés, soutenus – même dans l’adversité – avec conviction, humour et enthousiasme. Cela nous fait un bien fou de sentir notre action relayée et valorisée.

Les premiers résultats

causette1pCausette est le premier magazine à avoir publié la campagne, accompagnée des mots fléchés, le 29 avril.

S’en sont suivis des articles sur les sites Internet Terrafemina, Elle, Biba, Auféminin, Femme actuelle, Santé Magazine, Carenews, Cbnews, Strategies…

Les visuels ont été massivement diffusés sur Facebook et sur Twitter. Quoi, vous n’avez pas encore liké ?

Partagez, vous aussi, notre campagne, pour qu’histoire d’amour rime avec bonheur et sérénité.

La suite est pleine de promesses avec une parution dans Psychologie magazine et une présentation de la campagne au Cannes Lions International Advertising Festival.