Nous pensions bien que nous allions faire le buzz à 11 jours du début de l’Euro 2016, mais nous n’imaginions pas qu’il y aurait de telles répercussions pour notre association. Découvrez les coulisses de la campagne, les retombées et ce qu’elle nous a apporté.
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Jeudi 24 février 2016, Thomas de l’agence Buzzman nous contacte. Dès le lendemain, nous rencontrons le réalisateur Helmi et les équipes de l’agence. S’en suivent 3 mois de travail intense : appels téléphoniques, emails, rencontres, propositions, discussions, validations, rédactions, designs, tournages, shootings photo…
Le 31 mai, Raymond Domenech a twitté.
Les autres personnalités se sont prêtés au jeu et ont relayé son post.
La folie s’est alors emparée de la toile. Après les insultes, l’incompréhension, sont arrivés les messages de félicitations et les soutiens, beaucoup de messages.
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Nous avons rapidement diffusé LE FILM et mis en ligne LE SITE DÉDIÉ.
Voir le film de la campagne
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Un grand merci aux équipes qui ont participé à cette grande aventure : Buzzman, Division, aux personnalités très nombreuses dont Frank Leboeuf, Raymond Domenech, Laurence Ferrari, Oxmo Puccino, Thierry Marx, Estelle Denis, Camille Combal, Bertrand Chameroy… Mais aussi aux créatifs : Tyrsa pour le superbe design de JeNeSupportePasLesBleus, Cyril Masson pour ses photos et sa gentillesse ainsi qu’aux régies publicitaires ClearChannel, Metrobus, JCDecaux… Merci aux participants anonymes qui se sont mobilisés en grand nombre pour cette campagne.
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La vidéo du Making-Of
Les résultats
La campagne a eu un très fort impact dès son lancement à la fois sur les réseaux sociaux et dans les médias. Elle a suscité des réactions, les journalistes en ont parlé et le public s’est senti concerné par le sujet.
578 articles dans la presse et on-line
L’Equipe, l’Express, Gala, le Figaro, le Parisien, le Progrès, Le Dauphiné, L’Alsace, France Football, Stratégies, BFMtv.com, Liberation.fr, LePoint.fr, Le JournalDesFemmes.com, Madame.LeFigaro.fr, AuFeminin.com, HuffingtonPost.com, Voici.fr, Metronews.fr, Elle.fr, LesInrocks.com, MarieClaire.fr, Grazia.fr…
6 spots radio
France Inter, France Info, France Bleue, Chérie FM…
12 passages TV
Télématin, Canal Plus : La Nouvelle Edition, D8 : Le Grand 8 – TPMP – Touche pas à mon sport, Itélé – On ne va pas se mentir, LCI, Bein Sport, TV5 Monde…
18 pays ont relayé l’information
dont les États-Unis et le Japon.
Sur les réseaux sociaux
La campagne a généré 52 626 partages sur les réseaux sociaux : 15 638 tweets et 36 988 partages Facebook.
Elle a été, sur Twitter, Trending Topics le 31 mai pendant plus de 6 heures.
La campagne a également bénéficié d’encarts de publicité
Des affichages durant une semaine partout en France.
même à Biarritz
Et ce n’est pas tout…
De nombreux internautes se sont approprié la campagne
Ils ont changé la photo de leur profil ou le profil tout entier. Certains se sont photographiés et ont réalisé des montages graphiques. Le dessinateur Rakidd a pris ses crayons.
Romain l’a affichée dans son repère de supporters à Lyon.
Merci à eux pour ces initiatives qui nous ont fait chaud au coeur.
Enfin, comme toute communication réussie, elle a été détournée !
Et le top du top : les Guignols nous ont parodiés
Voir le spot des Guignols.
Qu’en a tiré l’association ?
Nous avons fait une énorme avancée en termes de notoriété
Vous le savez peut-être, sans aide, il est très difficile pour une victime de sortir des violences conjugales. Or, aussi bon notre accompagnement soit-il, si une femme n’a pas entendu parler de nous, ne nous trouve pas facilement : nous ne pourrons ni l’écouter ni la comprendre ni la soutenir.
Cette campagne a été diffusée non seulement sur Internet mais aussi dans les journaux, à la télévision et dans la rue. Elle a mobilisé l’attention, à grande échelle, et nous espérons que les Français nous garderont en mémoire s’ils sont témoins ou victimes de violences conjugales.
La campagne était à notre image
Cette communication a parfaitement véhiculé ce en quoi nous croyons.
Nous souhaitons nous adresser à tous les acteurs de la société : les victimes, les témoins (collègues, voisins, amis, famille), les professionnels de la santé, de la justice, de l’éducation…, les politiques, les personnalités connues. Nous pensons que c’est en sensibilisant et même en formant le plus de personnes possible qu’une victime trouvera sur sa route une femme ou un homme, bienveillant, qui pourra l’aider et l’orienter vers une association spécialisée.
De plus, la campagne #JeNeSupportePasLesBleus était moderne, connectée, dynamique… comme nous ;-). Elle a interpellé les personnes sans pathos, sans image de femmes au visage tuméfié. Elle a fédéré le grand public, avec une petite dose de provocation utile.
Enfin, elle a incité des milliers de Français à se positionner en adversaires des violences conjugales et c’est très bien.
Nous savons travailler avec des partenaires exigeants
La campagne a demandé beaucoup de travail. Toute l’équipe d’Elle’s Imagine’nt était impliquée, mobilisée : communicants, psychologues, assistantes sociales, accueillantes, etc. Il a fallu être rapides, précis, synchronisés.
L’organisation et le sens artistique de Division, l’expertise et le professionnalisme de Buzzman nous ont particulièrement marqués. Nous sommes fiers de cette campagne et de cette collaboration.
Un point en demi-teinte : les dons
Nous avions comme objectif de sensibiliser les citoyens au fléau des violences conjugales et de récolter des dons pour accompagner le nombre grandissant de victimes qui nous contactent. Nous pensions que la conversion des « adversaires des violences conjugales » en « donateurs pour aider les victimes de violences conjugales » serait massive. Eh bien non, pas encore ! Ce fut un étonnement car nos actions sur le terrain donnent des résultats probants, parfois même remarquables, et la campagne fut particulièrement réussie.
Notre challenge de 2016/2017 est donc de communiquer plus régulièrement sur nos missions, faire partager ce que nous vivons au quotidien, mobiliser sur le long terme les hommes et les femmes qui pensent, comme nous, que la violence dans le couple doit cesser, que les femmes et les jeunes filles ont le droit à la sécurité et au bonheur.
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